Les CFD sont des instruments complexes et présentent un risque élevé de perte rapide en capital en raison de l’effet de levier. 72% de comptes d’investisseurs non-professionnels perdent de l’argent lors de la négociation de CFD avec ce fournisseur. Vous devez vous assurer que vous comprenez comment les CFD fonctionnent et que vous pouvez vous permettre de prendre le risque probable de perdre votre argent.

Conférence et accords de Bretton Woods

Nous sommes le soir du jeudi 24 octobre 1929, l’indice de la Bourse de New York vient de chuter de 22% dans des volumes sans précédent, et la panique s’empare des investisseurs tout autour du monde. De l’autre côté de l’Atlantique, loin d’être épargnée par ce krach boursier américain, l’économie européenne vient sans le savoir d’entrer de plain-pied dans l’une des phases les plus sombres de son histoire : la Grande Dépression.

Quinze ans plus tard, minées par cette crise économique de longue durée puis ravagées par la Seconde Guerre mondiale, les économies du Vieux Continent sont à reconstruire. En revanche, relativement épargnée par l’absence de conflits sur son territoire, l’économie américaine se porte mieux, et les américains comptent bien conserver cette longueur d’avance.

Deux visions du monde monétaire s’affrontent

Au New Hampshire, du premier au 22 juillet 1944, les représentants de plus de quarante nations alliées se réunissent dans la station montagnarde de Bretton Woods afin de lutter contre l’instabilité monétaire mondiale. Les économistes John Maynard Keynes et Harry Dexter White y représentent respectivement la Grande-Bretagne et les États-Unis, deux superpuissances pour deux visions du monde monétaire.

L’américain Harry Dexter White plaide pour la mise en place de taux de change fixes entre le dollar et les autres devises. De son côté, le britannique John Maynard Keynes revendique une certaine flexibilité sur la fixation des taux de change (ce qui permettrait aux pays endettés comme la Grande Bretagne de mieux maîtriser leur balance commerciale).

Compromis à l’avantage de l’économiste américain, l’accord final de Bretton Woods propose un modèle de taux de change fixes (mais ajustables) par rapport au dollar. Le système monétaire mondial s’organise alors autour du billet vert, convertible à son tour en or au cours fixe de 35$ par once. L’accord prévoit par ailleurs la création d’institutions de régulation : le Fond Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale.

Chute de l’étalon-or et fin des accords de Bretton Woods

Malgré leurs objectifs louables, les règles monétaires fixées lors de la conférence de Bretton Woods furent abandonnées en 1971 à l’occasion des accords de la Jamaïque. Le flou de certaines notions comme le “déséquilibre fondamentale” d’une balance commerciale (condition sine qua non à l’ajustement des taux fixes) ou l’absence de sanctions envers les nations en excédent commercial ont largement participé à la remise en cause de ces accords.

À de rares exceptions près, les taux de change entre les devises sont aujourd’hui variables et déterminés par la loi de l’offre et de la demande sur le marché des changes. Héritage direct des discussions de juillet 1944, FMI et Banque mondiale continuent d’exercer leurs mandats respectifs de maintien de la stabilité financière et d’aide au développement économique international. Une troisième organisation internationale aurait d’ailleurs pu voir le jour dès 1944 : l’Organisation mondiale du commerce (OMC), mais en l’absence d’accord lors de la Conférence de Bretton Woods, cette dernière institution ne prendra sa forme définitive qu’en 1995 en se substituant à l’accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT).

Ces informations sont produites par CMC Markets. Elles présentent un caractère purement informatif, elles ne constituent pas un conseil en investissement, ni une recommandation d’achat ou de vente d’instruments financiers ou de la recherche en investissement. Cette communication n'a pas été élaborée conformément aux dispositions réglementaires visant à promouvoir l'indépendance des analyses financières et à interdire d'effectuer des transactions sur l'instrument concerné avant la diffusion de la communication Ces informations vous sont fournies à titre indicatif et pourraient ne pas être actualisées. Elles peuvent être amenées à changer sans avertissement préalable. Les anticipations, projections ou objectifs mentionnés sont présentés à titre indicatif et ne sont en aucun cas garantis. CMC ne saurait être tenu responsable s’ils n'étaient pas réalisés ou atteints.


CMC Markets est un prestataire de service d'exécution uniquement. Ces informations (qu'elle contiennent ou non des opinions) présentent un caractère purement informatif et ne tient pas compte de votre situation ou de vos objectifs personnels. Aucune des informations contenues dans ce document n'est (ou ne doit être considérée comme) un conseil financier, d'investissement ou autre auquel se fier. Aucun avis donné dans les documents ne constitue une recommandation de CMC Markets ou de l'auteur selon laquelle un investissement, un titre, une transaction ou une stratégie d'investissement particulier convient à une personne spécifique. Le matériel n'a pas été préparé conformément aux exigences légales visant à promouvoir l'indépendance de la recherche sur les marchés d'investissement. Bien qu'il ne nous soit pas expressément interdit de traiter avant de fournir ce matériel, nous ne cherchons pas à en tirer profit avant sa diffusion.

Avant de partir...

Essayez le trading des CFD sur notre plateforme innovante avec un compte démo. C'est gratuit et sans risque avec un capital virtuel à partir de 10 000 €.

cmc-mobile-trading-app