Alors que 168 des 500 entreprises du S&P 500 publiaient la semaine passée leurs résultats du premier trimestre 2018, les investisseurs s’interrogent. Les bons résultats des entreprises peuvent-ils suffire à compenser les signes de ralentissement de la croissance économique mondiale ?
Suite à son pic atteint lors du dernier trimestre 2017 (2,9% en rythme annualisé), la croissance du Produit intérieur brut américain a ralenti au premier trimestre 2018 (2,3% contre 2,0% attendus par les analystes). Signe supplémentaire d’un ralentissement de l’économie mondiale, sur cette même période, la croissance française est ressortie en très légère hausse à +0,3%, inférieure elle aussi à son rythme de fin d’année. Avec un acquis de croissance de 1,2% annoncé par l’INSEE, l’objectif d’une croissance annuelle de 2% reste toutefois à portée de main pour le gouvernement, à condition que les mouvements sociaux en cours ne viennent pas gripper les rouages de l’économie française.
Ces signes de ralentissement de la croissance mondiale, ajoutés à la remontée des taux d’intérêts, à la hausse des prix des matières premières, et à la menace sous-jacente d’une guerre commerciale, pèsent sur la confiance des investisseurs. Une pensée s’immisce donc dans l’esprit des investisseurs : le dicton boursier « Sell in May and go away » sera-t-il vérifié cette année ?
Toujours est-il que les valeurs technologiques américaines ont publié des résultats impressionnants, à commencer par Facebook, dont les chiffres du premier trimestre ont vraisemblablement été épargnés par le scandale Cambridge Analytica. Avec un chiffre d’affaires de près de 12 milliards et un résultat net positif de 5 milliards sur le premier trimestre de l’année, le géant américain a encore battu de nouveaux records.
Au sein des GAFAM toujours, Microsoft a profité des dernières séances boursières pour réussir son grand retour sur le podium des plus grosses capitalisations américaines en dépassant Amazon et Google pour s’emparer de la deuxième place. Le Groupe dirigé par Satya Nadella pourrait même dépasser la barre symbolique des 1 000 milliards de dollars de capitalisation dès 2019 selon les analystes de Morgan Stanley.
Sur la scène internationale, l’heure est à la détente entre le président sud-coréen Moon Jae-in et le leader nord-coréen Kim Jong-Un. Lors de leur rencontre, les deux représentants ont en effet multiplié les signes d’apaisement et annoncé une décision forte : l’armistice en place entre les deux pays depuis 1953 sera entériné par un traité de paix d’ici la fin de l’année.
Du coté des banques centrales, Mario Draghi s’est montré particulièrement prudent sur les perspectives de croissance en zone euro. Malgré quelques signes de ralentissement, le président de la Banque Centrale Européenne (BCE) a maintenu le statu quo. En Europe toujours, la Bulgarie devrait formaliser d’ici fin juin sa volonté de rejoindre le mécanisme de taux de change européen (MCE), une étape préalable à l’adoption de la monnaie unique.

Cette nouvelle semaine commencera en douceur avec la fermeture d’un grand nombre de places boursières à l’occasion de la Fête du travail. Un répit de courte durée puisque dès mercredi, une nouvelle vague de statistiques européennes et américaines permettra aux investisseurs de faire un point sur l’état de l’économie et des pressions inflationnistes.
Mercredi, suite à la hausse du mois passé, la Réserve fédérale américaine (FED) devrait laisser ses taux directeurs inchangés. En l’absence de conférence de presse, les investisseurs se concentreront sur la façon dont l’inflation sera décrite dans les Minutes de la FED. Dans le même temps, négociateurs britanniques et négociateurs de l’Union européenne ouvriront un nouveau cycle de négociation autour du Brexit.
En toute fin de semaine, la réunion annuelle de Berkshire Hathaway prévue ce samedi sera l’occasion pour Warren Buffet de répondre aux questions de ses investisseurs.
Évolution du CFD à risque limité France 40 - Données hebdomadaire sur 2 ans

En hausse pour la cinquième semaine consécutive, l’indice parisien se rapproche encore un peu plus des points hauts testés en début d’année et neutralise le mouvement baissier amorcé début février. Au-dessus des 5 335 points, les investisseurs pourront viser un nouveau test de la résistance oblique haussière de long terme. À l’inverse, les investisseurs pourront surveiller le support des 5 030 points dont la rupture pourrait déclencher une nouvelle vague baissière.
Évolution du CFD à risque limité EURUSD - Données hebdomadaire sur 2 ans

Au terme d’une semaine difficile, la paire EUR/USD préserve de justesse le support des 1,2090. Une rupture de ce niveau clé pourrait déclencher une nouvelle vague de baisse pour la monnaie unique face au billet vert. À l’inverse, tant que la paire EUR/USD évolue au-dessus de ce support elle préserve sa tendance de fond haussière, et les investisseurs pourront viser un retour sur la résistance des 1,2520.
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Au terme d’une semaine baissière, le scénario reste inchangé pour l’once d’or face au billet vert. La tendance de fond reste haussière et les investisseurs pourront viser un nouveau test de la résistance oblique baissière de long terme tant que l’once d’or préserve le support des 1 305$. À l’inverse, une rupture de ce support pourrait invalider la tendance haussière en cours depuis fin 2017.
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