De l’aveu même du gouverneur de la Banque d’Angleterre, une sortie de l’Union européenne sans accord pourrait coûter cher à l’économie britannique. À 6 mois de la date butoir, alors les négociations entre Bruxelles et le gouvernement de Theresa May peinent à porter leurs fruits, Mark Carney fait part de ses inquiétudes.
S’il admet que l’arrivée d’un accord pourrait offrir 16 milliards de livres sterling à l’économie britannique, il prévient également que le scénario du pire n’est pas à exclure et qu’il pourrait être aussi néfaste que la crise financière de 2008, avec une baisse des prix de l’immobilier de 25 à 30% sur trois ans.
Lors de sa dernière réunion et malgré ses mises en garde, la Banque d’Angleterre a toutefois maintenu ses taux directeurs inchangés, tout comme la Banque centrale européenne. La surprise est finalement venue de l’Orient avec un relèvement du principal taux directeur turc de +625 points de base, à 24%. Dans la foulée, et pour la première fois depuis 4 ans, la Banque centrale russe a elle aussi relevé ses taux d’intérêt, mais cette fois-ci de façon bien plus modeste : +25 points de base.
« Mère de tous les maux » de l’avis de Recep Tayyip Erdogan, la remontée des taux directeurs de la Banque centrale turque offre un moment de répit aux marchés émergents dont les devises souffrent toujours de l’appréciation du billet vert.
À quelques jours de la prochaine réunion monétaire de la Réserve fédérale américaine, le taux à 10 ans américain flirte de nouveau avec le seuil symbolique des 3% et les dernières statistiques en provenance des États-Unis confortent l’hypothèse d’un nouveau relèvement des taux directeurs dès le 26 septembre.
Sur le front de la guerre commerciale, le président américain Donald Trump pourrait annoncer dès ce début de semaine la mise en place de nouvelles taxes à l’encontre de 200 milliards de biens chinois. Initialement annoncé à 25%, le niveau de taxation pourrait finalement être abaissé à 10% afin d’atténuer l’impact de la mesure sur les revendeurs américains. Cette annonce pourrait remettre en cause la reprise des négociations commerciales prévue le 27 septembre.

Benjamin Smith effectue aujourd’hui ses premiers pas à la direction générale d’Air France-KLM. Son arrivée marque la fin d’une période de turbulences et d’incertitudes pour la compagnie aérienne, mais le canadien aura fort à faire pour relever les défis qui l’attendent.
Dans le même temps, les grands patrons de la finance américaine se retrouveront à Pékin pour débattre des tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis. Menée par le gouverneur de la Banque populaire de Chine et par le président de la société aurifère Barrick Gold, cette première rencontre pourrait se reproduire tous les 6 mois.
Cette semaine sera également marquée par la troisième rencontre des deux Corées attendue ce mardi. Malgré l’absence des États-Unis, ce nouveau sommet de trois jours doit permettre à la Corée du Nord de concrétiser son programme de sortie du nucléaire militaire.
Du côté des statistiques économiques, la semaine sera marquée par la publication des chiffres de l’inflation en Europe avec la publication de l’indice des prix à la consommation et de l’indice PMI.
Évolution du CFD à risque limité France 40 - Données hebdomadaires sur 2 ans

Au contact du support des 5 245 points en début de semaine, l’indice parisien s’est finalement offert un rebond conséquent. Cette semaine, la hausse pourrait se poursuivre en direction de la résistance des 5 535 points. À l’inverse, en cas de rupture du support des 5 245 points une nouvelle impulsion baissière pourrait emmener les cours en direction des 5 030 points, puis des 4 900 points.
Évolution du CFD à risque limité EURUSD - Données hebdomadaires sur 2 ans

Le mouvement d’hésitation se poursuit sur la paire EUR/USD. Dans ce contexte, la bonne tenue du support des 1,1560 pourrait permettre à la monnaie unique de repartir de l’avant face au billet vert avec un premier objectif situé à 1,2090, et un deuxième situé à 1,2520. À l’inverse, une rupture du support des 1,1560 pourrait déclencher une nouvelle impulsion baissière en direction du seuil symbolique des 1,1000.
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Malgré une nouvelle tentative de franchissement de la résistance des 1 205$, l’once d’or poursuit son mouvement baissier en direction du support des 1 160$ dont la rupture pourrait déclencher une nouvelle impulsion baissière en direction des 1 125$. À l’inverse, un franchissement de la résistance des 1 205$ pourrait permettre au métal jaune de rebondir en direction des 1 235$, puis des 1 306$.
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